La « Contre Réforme » ou plutôt la « réforme catholique » a imprimé sa marque à Nancy et, pour ne pas dépasser les trois heures allouées pour cette visite, il fallait faire des choix.

Partant du parvis de l’église saint Sébastien, au centre de la place Charles III, suivant la rue des « quatre églises », une dénomination pleine de sens avec la Maison mère des Sœurs de Saint Charles, une congrégation d’origine nancéienne vouée à la charité qui est présente aujourd’hui en plusieurs pays d’Europe et d’Afrique puis, changeant de rue, longeant l’Hôtel des Missions, voulu par Stanislas pour accueillir les Jésuites - et qui devint par la suite séminaire avant d’accueillir … les étudiants de Sciences Po- le groupe se dirigea vers la basilique Notre Dame de Bonsecours, où reposent Stanislas et son épouse, qui avait été exceptionnellement ouverte à cette heure matinale à notre intention. La découverte de l’intérieur de cette église récemment rénovée constitua l’un des temps forts de la sortie, la visite de cette église encore trop méconnue car un peu éloignée du cœur de la ville fut approfondie. Elle récapitule l’histoire de la Lorraine, du Moyen Age à l’époque contemporaine. Ce fut ensuite le retour au centre ville pour rejoindre et visiter la cathédrale du dix-huitième siècle puis l’église Saint Sébastien.

Etienne Thévenin