La dictature fasciste italienne a imposé une violence constante et une terreur
institutionnelle à l’ensemble de la société italienne et tenté d’imposer un encadrement coercitif aux émigrés italiens répartis un peu partout dans le monde.
Mais à cette terreur s’ajoute une mobilisation culturelle constante cherchant à obtenir en utilisant aussi la séduction un consensus unanime dans la population, une fascination pour la culture du chef, la virilité triomphante et militarisée. Les antifascistes ont ainsi cherché dans la culture des formes de résistance.
Le fait de ne pas se laisser embrigader est déjà une forme de refus. Cette grande ligne de fracture irréductible entre deux formes de culture et de projet politique dans les sociétés contemporaines sera mise en valeur notamment à partir de chansons et d’extraits de films.